Une deuxième année fructueuse comme représentante à la Commission de la recherche de l’Université Laval (CRUL)

Relevant du Conseil universitaire, la Commission de la recherche considère toute question qui se rapporte au développement et à la coordination de la recherche dans l’Université et sur laquelle le Conseil universitaire ou le recteur/rectrice désire avoir un avis.

Pendant l’exercice qui se termine, la Commission de la recherche de l’Université Laval (CRUL) a tenu 15 séances régulières, dont deux avec les candidats au rectorat, les 29 mars et 19 avril 2017, une séance de réflexion avec la Commission des études supérieures et trois séances du collège électoral. En plus de ces séances, la Commission a procédé à l’évaluation périodique ou initiale de huit (8) centres de recherche et a déposé six (6) avis au Conseil universitaire. Elle a aussi entamé une réflexion en profondeur sur l’avenir de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Pour ma part, j’ai participé à la visite de deux centres, comme membre du comité visiteur, soit le JEFAR, le Centre de recherche sur l’adaptation des jeunes et des familles à risque  et le CEF, le Centre d’étude de la forêt. Dans ces deux centres, l’apport des professionnelles et des professionnels de recherche (PPR) est important quoique non inclus dans les critères d’évaluation des centres.

Étant donné qu’une réflexion sur l’évaluation des centres de recherche est en cours actuellement à la CRUL, à ma demande, la question de l’apport de l’expertise des PPR dans la valeur ajoutée des centres a été mise à l’ordre du jour de la prochaine séance de la CRUL. Dans les visites effectuées à jusqu’à maintenant, j’ai remarqué que les centres qui embauchent plusieurs professionnelles ou professionnels  de recherche ont une plus grande performance que ceux qui n’en ont que peu ou pas à leur emploi. Ceci dit, ce sont aussi les centres où les PPR sont nombreux qui obtiennent le plus de financement, ce qui est aussi un facteur de performance.

Par ailleurs, le mandat confié à la CRUL de poursuivre une réflexion sur les enjeux auxquels la formation et la recherche devront faire face dans un horizon de 15 à 20 ans se poursuit. Un de mes objectifs au cours de cette réflexion en 2017-2018 est d’aborder l’évolution substantielle de l’apport des PPR dans le développement de la recherche depuis 10 ans et de leur place dans l’avenir de la recherche.

Par ailleurs, en cette année électorale, en tant que membre de la CRUL et automatiquement membre du comité électoral, j’ai eu l’occasion de questionner les candidats sur leur ouverture à modifier la directive universitaire qui interdit au personnel autre que les professeurs de signer des demandes de subventions en tant que candidats ou cocandidats. Nous avons appris que certains organismes subventionnaires fédéraux permettent aux PPR de présenter des demandes tout en prélevant leur salaire sur la subvention.

Denyse Lamothe, Représentante des PPR à la Commission de la recherche de l’Université Laval