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L’APRQ pour la recherche d’un avenir meilleur
L’Association du personnel de la recherche du Québec (APRQ) est née le 23 mars dernier lors d’une rencontre à Drummondville de trois partenaires : le Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l’Université Laval (SPPRUL-CSQ), la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) et le Syndicat des employé(e)s de la recherche de l’Université de Montréal (SERUM-AFPC).
Nous inviterons bientôt tous les groupes ou personnes œuvrant en recherche à se joindre à ce mouvement pour l’innovation. Ce sera le lieu idéal pour exprimer nos idées. En effet, l’APRQ sera le porte-voix collectif des employés du secteur de la recherche subventionnée. Elle défendra les intérêts de tous ceux qui contribuent au progrès du savoir et de l’innovation : stagiaires postdoctoraux salariés, techniciens ou professionnels. Elle est administrée par des représentants actifs en recherche universitaire et conscients de la réalité vécue par les membres de l’Association.
Nous savons que le personnel de recherche œuvre dans un milieu mouvant, à la merci des subventions accordées aux chercheurs. Il est souvent embauché en vertu d’un contrat de courte durée qu’il faut sans cesse renouveler. Il profite rarement de la sécurité d’emploi, d’un régime de retraite ou d’avantages sociaux. Même sa progression salariale n’est pas assurée. Le monde de la recherche doit se structurer afin de conserver ces travailleurs qualifiés qui contribuent à sa prospérité.
C’est là que l’APRQ compte valoriser l’apport du personnel de recherche, faciliter les échanges entre ses membres, établir une veille de l’actualité et assurer une représentation auprès du pouvoir politique. Mais surtout, elle entend stabiliser les emplois en science, notamment en réexaminant le mode de financement de la recherche.
D’ailleurs, les pistes à explorer ne manquent pas, que ce soit pour octroyer des contrats d’une durée équivalente à la période couverte par une subvention, de créer un bassin de postes permanents dans les grands établissements de recherche ou d’allouer aux travailleurs une part équitable des subventions. Nous croyons que l’APRQ pourra moderniser les emplois en recherche. C’est à suivre.
Luc Caron, président SPPRUL-CSQ