Agenda 21 de la culture pour un campus engagé: le SPPRUL-CSQ y était!

24 février 2014 – Le 17 février dernier, des représentants du SPPRUL-CSQ ont participé à une consultation sur la culture des unités, des associations et services actifs sur le campus de l’Université Laval. Étalées sur plusieurs semaines, ces consultations sont effectuées auprès de 80 groupes différents. Celle impliquant le SPPRUL-CSQ nous a permis d’échanger avec les représentant(e)s du Syndicat des chargé(e)s de cours, du service des immeubles et du service des finances de l’Université Laval. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de l’adoption, par le gouvernement du Québec, de l’Agenda 21 de la culture du Québec, a été initié par la direction de l’Université. Les rencontres sont animées par Thierry Belleguic, coordonnateur du projet. L’exercice auquel nous avons participé consiste à répondre à trois grandes questions.

D’abord, que signifie pour nous la notion de culture? Ensuite, comment renforcer la prise en compte de la culture dans les actions de notre communauté locale favorisant ainsi le décloisonnement entre les diverses unités du campus? Finalement, comment accroître le rayonnement et les retombées dans la société des activités de l’Université Laval en favorisant les partenariats avec le milieu?

Les grands objectifs de ce projet sont de participer au rayonnement de la culture sur le campus et hors les murs; de contribuer à l’amélioration de nos milieux de vie, d’étude et de travail; de nous engager dans un projet collectif qui donne un sens renouvelé à notre vivre ensemble.

D’emblée, répondre à ces questions n’est pas une mince affaire. Les objectifs du projet sont assez ambitieux et ils méritent de se prêter à l’exercice.

Au SPPRUL-CSQ, nous avons défini notre culture comme scientifique surtout centrée sur la production, la diffusion et le transfert des connaissances et du savoir-faire. Une culture qui demande engagement, rigueur et passion dans nos rôles d’appui aux professeurs-chercheurs et dans le partage des connaissances vers les étudiants et la communauté scientifique.

La communication s’est retrouvée au centre de notre débat sur le décloisonnement et les actions dans la communauté locale. Par exemple, un journal ou une autre plateforme, qui permettrait de donner plus de voix aux acteurs de l’Université Laval, permettrait à ceux-ci de partager leurs expériences avec la communauté. Certains ont en effet déploré l’absence d’un média de qualité où chacun pourrait s’exprimer librement sur des enjeux locaux. Un endroit où les débats sur les budgets, les aménagements du campus, les grandes questions qui concernent la communauté universitaire pourrait se faire.

Une autre idée proposée consisterait en la création d’un ou de plusieurs espaces rassembleurs, un lieu appartenant à la communauté et auquel les gens s’identifieraient. Place de marché, lieu de théâtre, salle de conférence dont les activités seraient régulières et ouvertes à toutes les facultés. Un lieu accessible, convivial et chaleureux qui deviendrait un incontournable de la vie universitaire.

Évidemment, le décloisonnement passe par l’ouverture aux autres et par la reconnaissance de leur apport à la communauté. Connaître les conditions de travail, les réalités et les défis de chacun permettrait d’éviter l’expression de préjugés qui peuvent parfois être entretenus envers certains groupes d’employés. Sur ce point, l’Université Laval doit assurément être à l’écoute pour permettre aux gens d’abattre certaines cloisons séculaires.

Pour améliorer le rayonnement et les retombées vers la société de notre propre unité, c’est-à-dire le SPPRUL-CSQ, il a été proposé de créer un mois des professionnel(le)s de recherche où seraient valorisés notre profession et notre travail. On a aussi mentionné de favoriser les portes ouvertes ou de s’engager dans des actions bénévoles en portant les couleurs de l’Université Laval. Un nettoyage des berges du St-Laurent tout en rouge et or a, par exemple, effleuré nos esprits.

En conclusion, ce fut une rencontre cordiale qui nous a permis d’échanger de nombreuses idées avec nos partenaires des finances, des immeubles et du Syndicat des chargé(e)s de cours de l’Université Laval. Un grand merci à Josée Dufour qui nous a bien préparés à cette rencontre à laquelle Martin Fournier, Pierre Racine, Claudia Zimmermann, Marie-Christine Fortin, Sylvie Blais, Rachel Lépine et moi-même avons participé.

Luc Caron
Vice-président SPPRUL-CSQ