Les professionnel.le.s de recherche rejettent l’entente de principe salariale du Centre VITAM

Les professionnelles et professionnels de recherche (PPR) du Centre de recherche en santé durable VITAM ont rejeté en grande majorité l’entente de principe portant sur la bonification salariale pour la période 2024-2027 proposée par la Direction du Centre. Les PPR se sont exprimés sur cette proposition à l’occasion d’une assemblée générale tenue le 7 novembre dernier. Rappelons que la SPPRUL-CSQ demandait la parité avec les salaires des PPR du Campus.

Constatant la difficulté qu’il y a à retenir les professionnelles et professionnels de recherche au Centre VITAM, la Direction et le SPPRUL-CSQ s’étaient entendus sur la nécessité d’améliorer les conditions salariales afin d’accroître la rétention des PPR et d’attirer les meilleurs talents. Les deux parties étaient donc d’accord pour rouvrir la convention collective à des fins de négociations sur la question exclusive des échelles salariales.

Malheureusement, la bonification proposée récemment s’avère trop éloignée de l’échelle salariale des PPR du Campus, qui elle-même connaît pourtant un retard chronique avec les autres universités québécoises. L’offre s’avère également trop modeste pour pouvoir prétendre concurrencer le secteur privé ou d’autres organisations.

Il n’est donc pas surprenant que les PPR du Centre VITAM aient considéré cette proposition comme un manque de reconnaissance de l’Institution et une déconnexion flagrante par rapport à la réalité de la profession de PPR et du marché.

L’enjeu entourant la rétention des PPR et l’attraction de candidature à l’Université Laval et ses centres affiliés sévit depuis plusieurs années et met en péril la qualité de la recherche scientifique qui y est menée. La solution passe minimalement par une amélioration des conditions de travail des PPR, y compris en termes financiers, de stabilité d’emploi et de reconnaissance.