Vous vous questionnez sur vos droits parentaux ?. Voici toutes les étapes à suivre afin de vous faciliter la vie.
1. Félicitations
Félicitations pour votre enfant à naître!
2. Confirmez la date de naissance prévue
La première information que vous devez posséder est la date prévue de la naissance. Cette date doit être confirmée par un certificat médical ou un rapport écrit et signé par une sage-femme.
3. Planifiez la durée des congés
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- Congé maternité : Vous devez déterminer une période de congé de maternité de 21 semaines. Cette période doit nécessairement comprendre le jour de l’accouchement. Elle peut débuter au plus tôt 16 semaines avant la date prévue de l’accouchement et doit se terminer au plus tard 20 semaines après la semaine de l’accouchement, tel que mentionné à l’article 7 de la Loi sur l’assurance parentale (RLRQ, chapitre A-29.011) (ci-après LAP). Advenant le cas où vous seriez en mesure de fournir à l’Employeur un certificat prescrit par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), attestant que les conditions de votre travail comportent des dangers physiques pour l’enfant à naître ou, à cause de votre état de grossesse, pour vous-même, vous pouvez demander d’être affectée à des tâches ne comportant pas de tels dangers et que vous êtes raisonnablement en mesure d’accomplir (article 40 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (RLRQ, chapitre S-2.1).Notez que la professionnelle de recherche qui subit une interruption de grossesse à compter de la 20e semaine précédant la date prévue d’accouchement peut également bénéficier du congé de maternité.
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- Congé de conjoint ou de conjointe : De son côté, la professionnelle ou le professionnel de recherche dont la conjointe accouche a droit à un congé de conjointe ou de conjoint d’une durée totale de 7 semaines. Ce congé doit se prendre au plus tôt la semaine de la naissance de l’enfant et il doit normalement se terminer au plus tard 78 semaines suivant la semaine de la naissance de l’enfant. La première semaine de ce congé peut être fractionnée en journées.
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- Congé d’adoption : Dans le cadre d’une adoption, un congé similaire au congé de conjoint ou de conjointe est également prévu dans la convention collective. Dans les deux cas, la durée est de 7 semaines, dont la première semaine est fractionnable en journées. Ce congé doit se prendre au plus tôt la semaine où l’enfant est confié à la professionnelle ou au professionnel de recherche (PPR) ou la semaine où celui-ci quitte son travail afin de se rendre à l’extérieur du Québec pour que l’enfant lui soit confié. Il doit normalement se terminer au plus tard 78 semaines suivant la semaine où l’enfant est confié à la professionnelle ou au professionnel de recherche (PPR).
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- Congé parental : À la suite de la prise d’un congé de maternité, d’un congé de conjoint ou conjointe ou d’un congé d’adoption, un congé parental peut être demandé. Celui-ci est sans traitement et est d’une durée maximale de 65 semaines. De plus, il doit se terminer au plus tard 85 semaines après la semaine de la naissance de l’enfant.
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- Congé supplémentaire au congé parental : Ce congé sans traitement est d’une durée maximale de 52 semaines et peut être utilisé en prolongation du congé parental, pour la professionnelle ou le professionnel de recherche ayant cumulé plus de 700 heures d’ancienneté, depuis l’embauche et avant la prise du congé.
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- Communiquez vos périodes de congés à l’Employeur : Pour ce faire, vous pouvez vous référer à la Direction des services au personnel et transmettre vos périodes de congé à l’adresse : conges.academique@vrrh.ulaval.ca. Votre responsable vous acheminera ensuite la documentation nécessaire à la réalisation de votre congé. Notez aussi que vous devez aviser l’Employeur au moins trois semaines à l’avance et cela s’applique aussi au report des semaines de vacances accumulées en cours de congé. Pour revenir avant la date prévue de retour, vous devez informer l’Employeur et votre chercheuse ou chercheur 4 semaines avant la nouvelle date de retour.
4. Préparez vos finances durant votre congé
Le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), ainsi que l’Employeur participent aux versements de vos prestations et indemnités complémentaires, en matière de droits parentaux. Afin de bénéficier de l’indemnité complémentaire durant votre congé de maternité, de conjoint ou conjointe, ou lors de la prise d’un congé d’adoption, vous devez démontrer à l’Employeur votre éligibilité au RQAP. En effet, il est nécessaire de lui transmettre le relevé de calcul du RQAP, dès que votre demande sera acceptée .
Pour plus de détails concernant les modalités de versement des prestations du RQAP, vous pouvez consulter leur site internet à l’adresse suivante : http://www.rqap.gouv.qc.ca/.
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- Congé de maternité : Concernant les versements d’indemnités par votre Employeur, la convention collective prévoit que, en plus du critère d’éligibilité au RQAP, vous devez avoir cumulé 700 heures d’ancienneté à l’intérieur de la période de référence des 365 jours précédant le début du congé de maternité, afin de recevoir, pendant les 21 semaines de votre congé maternité, une indemnité complémentaire égale à la différence entre votre traitement hebdomadaire et le montant des prestations reçues du RQAP. Une indemnité complémentaire d’une durée de 10 semaines est prévue pour les professionnelles de recherche ayant cumulé moins 700 heures d’ancienneté à l’intérieur de la période de référence.
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- Congé de conjoint ou de conjointe : Durant le congé de conjointe ou de conjoint, il y a maintien du traitement habituel durant les deux premières semaines. Lors des 5 semaines suivantes, l’Employeur assume l’indemnité complémentaire, à condition que la professionnelle ou le professionnel de recherche soit éligible au RQAP.
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- Congé d’adoption : Lors de la prise d’un congé d’adoption, les mêmes avantages sont octroyés que durant la prise d’un congé de conjoint ou de conjointe (voir point précédent).
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- Congé parental : Durant ce congé sans traitement, il est possible de recevoir des prestations du RQAP, jusqu’à 78 semaines après la semaine de la naissance de l’enfant, sauf exceptions.
5. Votre chercheur sera libéré de votre salaire
Si vous êtes éligible, l’Université vous indemnisera pendant la période du congé de maternité, de conjoint ou conjointe, ou lors de la prise d’un congé d’adoption par une fraction de votre salaire, tel qu’indiqué au point 4. Durant cette période, il est pertinent de mentionner que votre chercheur n’aura pas à assumer votre salaire.
6. Autres avantages
Lors de la prise d’un congé de maternité, d’un congé de conjoint ou conjointe, d’un congé d’adoption ou d’un congé parental, la professionnelle ou le professionnel de recherche continue de cumuler, à condition d’y avoir normalement droit, de l’ancienneté, des vacances, de payer la cotisation au régime de retraite et de participer aux assurances collectives.
Durant le congé supplémentaire au congé parental, il est possible de continuer de participer aux régimes d’assurance collective et de retraite, en faisant la demande au congé et en payant la totalité des primes et autres contributions exigées.
Pour plus de détails…
Plusieurs des droits parentaux énumérés ci-haut sont prévus dans votre convention collective. Pour consulter les textes intégraux, consultez le Chapitre 20 de votre convention collective.
Pour tout renseignement supplémentaire, question ou commentaire, vous pouvez communiquer avec votre syndicat.